Enfin ! Nous partons pour Puerto Iguazu afin d’aller y contempler les fameuses chutes et passer un réveillon de Noël pour le moins particulier. Départ de la gare routière Retiro de Buenos Aires une plateforme d’où partent les bus à destination de toute l’Argentine et de ses pays frontaliers. Un nombre incalculable de bus embarque les passagers les uns après les autres dans un brouhaha indescriptible seulement interrompu par des annonces micro indiquant quelques minutes avant le départ, une des innombrables portes devant laquelle se présenter pour monter à bord de bus dans l’ensemble très confortables. Pour l’aller, nous avons testé la classe semi cama (la moins confortable) mais qui vous assure un voyage convenable et permet de dormir en position semi allongée. Le retour en classe supérieure, cama, nous a fait regretter de ne pas avoir trouvé de place dans cette catégorie à l’aller ! Mais passons sur les trente six heures de bus aller-retour et concentrons-nous sur ce qu’on peut définir comme le paysage naturel le plus spectaculaire rencontré depuis le début de notre voyage.
Partis avec un énorme orage de Buenos Aires, ce sont de grosses pluies qui nous accueillent à Puerto Iguazu le 23 décembre en fin de journée. Peu importe, c’est le lendemain qu’il faudra que le soleil nous accompagne à la découverte des « cataratas d’Iguazu ». Nous prenons les informations nécessaires pour s’y rendre dès le lendemain matin en bus collectif et réservons un taxi pour le 25 au matin afin qu’il nous emmène du côté brésilien des chutes.
Le lendemain, le bus nous dépose donc devant l’entrée du parc dont nous acquittons le droit d’entrée (60 pesos par adulte et 30 pesos par enfant). De là nous marchons à travers le parc qui donne accès à ces chutes dont le nombre varie selon les saisons de 300 à 50. Cette ballade très agréable dans la forêt autorise la vue d’animaux tels que les toucans, les coatis ou une multitude de papillons multicolores. Ensuite, nous arrivons au pied des chutes qu’il est possible d’approcher de si près que nous voilà trempés jusqu’aux os. Le bruit dégagé par la chute de ces milliers de litre d’eau à la seconde est assourdissant. Pique-nique, photos, vidéo et nous voilà de retour à l’hôtel pour se préparer à notre réveillon de Noël. Seulement, problème de taille, tous les restaurants, ou presque sont fermés, même celui de l’hôtel et on a bien cru se coucher le ventre vide le soir de Noël ! On s’est finalement rabattu sur un genre de snack où nous avons mangé un hamburger, même pas bon ! Mais finalement l’important était d’être ensemble et de profiter de la chance que nous avions d’être à Puerto Iguazu. Le 25 décembre, huit heures tapantes, le taxi nous attend devant l’hôtel (courageux les Argentins !) et nous amène au Brésil. Les enfants, tout contents d’avoir un nouveau tampon sur leur passeport, nous suivent dans le parc brésilien dans lequel nous apprécions la vue d’ensemble des chutes. Deux heures plus tard nous repassons la frontière et attendons d’embarquer dans le bus qui nous ramènera à Buenos Aires.
Ces derniers jours, nous organisons notre périple dans la péninsule de Valdès et préparons l’arrivée de Régis et Tonio dans notre casa de Palermo. Car le jour où les deux « copaous » poseront les pieds à Buenos Aires, des rêves de conquêtes plein la tête, il leur faudra prévoir Ray Ban pour faire face au soleil argentin du mois de décembre. La plaza Serrano sera certainement un de lieux privilégiés de leur séjour pour profiter des fins de journées au milieu de portenas à moitié dévêtues. La soirée se poursuivra dans un ou plusieurs bars avoisinant les rues de notre casa et se terminera, ou bien dans les bras d’une pulpeuse et belle rencontre de fin de soirée ou alors endormis au petit matin sur le pas de la porte attendant qu’on veuille bien leur ouvrir. Mais ils voudront sans doute respirer l’air du large et aller sur les terres d’Enzo F. pour profiter de l’été à Colonia. Et puis nous fêterons ensemble le passage à 2010 en regrettant déjà les derniers jours de 2009.
Vivement les prochaines semaines…
Vivement les prochaines semaines…