samedi 20 mars 2010

Repos à Khao Lak...

Thaïlande : du 14 au 20 mars :

Le voyage est long et fatiguant entre la Nouvelle-Zélande et la Thaïlande. Partant d’Auckland à 12h30 (6h30 heure de Thaïlande) le samedi, nous débarquons à notre hôtel le lendemain vers 10 heures après trois vols et très peu ou pas de sommeil. Seul Alex, dans l’aéroport de Bangkok en attendant le vol vers celui de Phuket, réussit à aménager un lit avec nos valises et à s’endormir. Pour les autres c’est une nuit passée à attendre en mangeant quelques sushis accompagnés de bière et de café. Mais on ne va pas se plaindre car dès notre arrivée sur le continent asiatique, deux de nos compatriotes et parents d’un vague ami nous accueillent chaleureusement.

Ce sont donc Rémy et Paquita qui vont guider nos deux premiers jours à Khao Lak, un lieu perché au nord de Phuket et dévasté par le tsunami de 2004, en commençant par l’essentiel : où se sustenter ? Ils nous indiquent donc un endroit où il est possible de manger des Phad Thaï ou Khao Phat franchement délicieux. Puis, nous les suivons dans les magasins et observons avec assiduité les négociations de prix car Carole a vite repéré quelques bonnes affaires ! Quelques conseils sur les bonnes manières locales et la conduite des deux roues. A ce sujet, en Thaïlande il est possible de monter à trois voire quatre sur un scooter mais le casque est obligatoire pour le conducteur seulement. Premier jour en scooter et trois cent baths d’amende pour Vincent pour non port de casque, ça commence bien ! Enfin, quelques mots thaïs appris de Rémy et nous voilà prêt à plonger pendant un mois et demi dans l’aventure asiatique. Les deux jours très sympathiques passés en leur compagnie et leurs conseils nous permettent de gagner beaucoup de temps sur notre adaptation.

Ainsi et très vite, nous avons nos habitudes alimentaires chez la nouvelle amie d’Alex. En effet, il ne se passe pas une journée sans qu’il ne doit goûter un fruit exotique, un plat, des pâtes d’amande,… il n’y en que pour lui ! Parfois, il lui est difficile de tout avaler mais il lui est impossible de refuser. La plage, indiquée par Rémy et Paquita, fait aussi partie de nos occupations quotidiennes et nous en profitons pour nous amuser avec les belles vagues de l’océan indien dont la température de l’eau est surréaliste et nous change de la Nouvelle-Zélande. Seule une méduse vient gâcher une fin d’après-midi d’Enzo dont la main le fera souffrir pendant quelques minutes mais ne l’empêchera pas de contempler un magnifique coucher de soleil. Le long de cette plage se trouve un restaurant abandonné, vestiges du tsunami 2004 dont les garçons vont observer l’ampleur des dégâts et ont du mal à imaginer que c’est une vague de plus de 16 mètres qui est passée par là.

Le lendemain, c’est la visite d’un temple que nous avons réussi à intégrer dans notre programme surchargé par la plage et la piscine de l’hôtel. Les dorures des monuments sont impressionnantes. Nous y croisons de nombreux moines venus se recueillir. Il est aisé de constater l’importance de la religion bouddhiste ici en voyant le très grand nombre de temples ou les sortes d’autels présents devant les maisons, dans les hôtels ou sur le bord des routes.

Le lendemain, nous nous essayons à la négociation dans les boutiques en effectuant quelques achats. On se prend au jeu et il nous semble avoir fait quelques bonnes affaires. C’est une réunion de boxe thaïe qui anime notre vendredi soir. Les garçons, car Carole craint de trouver cela trop violent, se rendent à la salle de boxe pour assister à huit combats. Certes les quatre premiers concernent essentiellement des enfants (garçons ou filles) de 10 à 14 ans environ et n’ont que très peu d’intérêt. Le reste de la soirée offre deux combats intéressants, mais c’est tout l’environnement, la musique accompagnant le combat et la danse rituelle (ram muay) des combattants qui interpellent. Quant aux combats en eux-mêmes, et aux vus des tarifs pratiqués et du nombre de touristes, cela ressemble plus à des démonstrations même si deux KO et quelques arrêts de l’arbitre, nous rappellent que c’est une des boxes les plus dures et les plus exigeantes.

Enfin et pour se remettre de leur éreintante semaine, Carole et Vincent décident de se délasser en se faisant faire un massage. Pour lever toute ambiguïté, ils y vont ensemble. Le résultat est vraiment très agréable comme le physique de la masseuse de Vincent… mais Carole se faisant masser à côté a veillé à ce qu’il n’y ait pas "dépassement d’honoraires". Il va s’en dire que l’expérience sera renouvelée durant notre séjour.


Militant contre le sida

Visite au Temple


Visite au Temple

A la plage avec Rémy et Paquita

En route pour le resto

Demain, nous prenons le bus en direction de Karon où nous attendrons impatiemment de fêter nos retrouvailles avec David, Fanny, Pascal, Val, Coco et Laurence…

lundi 15 mars 2010

Bye, bye Aotearora...

Nouvelle-Zélande : du 26 février au 13 mars

Deux jours à Te Anau nous suffisent pour une petite randonnée sur le Kepler Track et pour un déplacement vers Milford Sound qui permet de voir des paysages magnifiques tout au long des 120 km de route qui y mène. Pour le Kepler Track, qui est un trek de quatre jours, nous nous contentons de quelques heures sur les bords du lac de Te Anau ; et pour Milford Sound, dont l’intérêt principal réside dans une croisière en bateau à travers le Fiordland, notre visite se résume à quelques arrêts sur le bord de la route pour admirer quelques lacs et autres paysages intéressants. De retour à Queenstown, nous faisons un petit détour vers le village d’Arrowtown dont la découverte d’or dans sa rivière au XIXe siècle a vu l’arrivée des premiers immigrants chinois. En dehors des vestiges du village chinois, il est encore possible aujourd’hui d’explorer la rivière Arrow à la recherche de pépites. Mais ce qui brille ce jour là à Arrowtown ce sont les magnifiques voitures anciennes que nous observons à chaque coin de rue. Il faut savoir que depuis que nous parcourons ce pays, il n’est pas une journée sans que nous croisions un tacot d’avant guerre !

Notre remontée vers le nord débute par un premier arrêt à Franz Josef. Nous résidons durant deux nuits dans une auberge de jeunesse pour backpackers et avons pour couchage une paire de lits superposés, génial, nous voilà retournés en colo ! La pluie refait son apparition dès notre arrivée et les nuages bas cachent la vue du glacier, principale attraction du coin. Le lendemain, avec le soleil, nous partons sur le sentier qui mène au glacier Franz Josef avant d’emprunter celui qui nous conduit au Fox Glacier. A moins que ce ne soit l’habitude des beaux paysages qui réduit notre capacité à apprécier au plus juste cette journée, mais nous ne sommes pas emballés par ces excursions. Notre route vers le nord se poursuit avec Westport et la Tauranga Bay où Carole insiste pour qu’on s’arrête observer des phoques le long de la mer de Tasman. « Encore ! » disent en cœur Vincent, Alex et Enzo. Il faut dire que depuis quelques temps Carole fait une fixation sur ces mammifères marins et pour les garçons les otaries et autres lions de mer, c’est beau mais tous les jours, c’est trop.

Nelson et sa colline sur laquelle trône une stèle qui indique le centre de la Nouvelle-Zélande est notre dernier point de chute dans l’île du sud et dès le lendemain nous attrapons le ferry à Picton. Dans ce bateau qui nous éloigne de la plus grande île de ce pays, nous prenons conscience que notre départ définitif est très proche et nous y dressons un bilan qui nous donne le sentiment d’avoir vécu au maximum de nos possibilités notre expérience kiwi.

Auckland. Voilà presque trois semaines que nous avions quitté la plus grande ville du pays et c’est ici que nous allons vivre les cinq derniers jours de notre séjour. Et il nous reste quelques dernières excursions à faire. Tout d’abord, Rangitoto, un volcan dans la baie d’Auckland et on pourrait dire aussi un des symboles de la ville. Il s’agir d’aller se balader jusqu’au sommet de cette île duquel une vue superbe de la baie s’offre au visiteur. Ensuite la péninsule de Coromandel à quelques heures d’Auckland, nous permet de goûter à notre dernière baignade en Nouvelle-Zélande. C’est Cathedral Cove, un endroit magnifique et des vagues superbes qui sont le cadre de ce dernier bain. Nous pensons qu’on pouvait faire difficilement mieux. La veille de décoller pour la Thaïlande, il nous reste deux choses importantes à faire. La première est de dire au revoir à Paul grâce à qui nous avons découvert dans les meilleures dispositions ce pays et la seconde est de voir un match de rugby dans lequel évoluent Dan Carter ou Richie McCaw, donc les Crusaders de Canterburry. Et ça tombe bien car ils se déplacent ce vendredi à Hamilton (1h30 de route d’Auckland) dans l’antre du Waikato stadium pour affronter les Chiefs de Sivivatu et Muliaina. Pas mal pour une dernière soirée au pays du rugby ; autant dire que les garçons sont aux anges et que Carole a du mal à cacher son admiration pour le beau Dan. Carole, encore, dont c’est seulement le second match de rugby qu’elle voit (après les Blues contre les Hurricanes) et dont le spectacle lui plaît se voit bien maintenant aller voir le Stade Rochelais. Vincent lui explique alors qu’elle a vu un des meilleurs rugby du monde avec quelques uns des meilleurs joueurs de ce sport et que le spectacle de Deflandre pourrait lui paraître un peu fade.

Le lendemain sonne notre départ pour la Thaïlande, un endroit idéal pour nous reposer des 8000 kilomètres parcourus à travers le pays au long nuage blanc. Un pays dans lequel il semble qu’on y est rassemblé presque tous les paysages que l’on peut rencontrer à travers le monde. Et ça ce n’est pas nous qui le disons, c’est un globe-trotter suisse croisé dans la Péninsule de Coromandel mais c’est un avis que nous partageons sans aucun doute. En effet la Nouvelle-Zélande restera pour nous un souvenir impérissable tant par la beauté et la variété des paysages qu’elle propose que par l’accueil reçu durant les deux mois de notre séjour.

on est vraiment au bout du monde...

Ils sont dans le match !

Richie Mc Caw

Sur la route de Milford Sound

Sur la route de Te Anau

Cathedral Cove, Coromandel peninsula