jeudi 28 janvier 2010

Kia Ora in Aotearora...

Nouvelle-Zélande du 18 au 28 janvier :

Après une quinzaine d’heures d’avion et une nuit à Sydney, l’appareil dans lequel les Landry ont posé leurs fesses atterrit à Auckland, terre des Maoris, des Kiwis et des All Blacks. Le changement avec Buenos Aires est frappant. Ici, nous faisons face à une atmosphère plus proche de notre quotidien en Europe avec un « soupçon » d’influence britannique. Les premiers jours, comme à chaque nouvelle destination, se résument à la découverte de notre nouvel environnement. Nous découvrons, par exemple, qu’internet est assez onéreux en Nouvelle-Zélande et que nous limiterons nos connections ou encore qu’une forte population issue des pays asiatiques est présente à Auckland.

Pendant qu’Alex et Enzo en compagnie de Carole tentent de rattraper le retard accumulé sur les devoirs, Vincent part en ballade dans le quartier pour repérer un endroit où faire ses footings et les courses. Choses faîtes car dès le lendemain matin le frigo est rempli et Vincent part faire de l’exercice ! La visite très agréable du Muséum d’Auckland est suivie par une partie de foot sur un grand terrain de jeu où certains jouent au cricket, sport incontournable ici. Les jours suivants, nous partons en bus pour tester la plage de Mission Bay (mais le temps maussade empêche notre premier bain néo-zélandais), nous réfléchissons à l’organisation de notre séjour et contactons Paul, la personne qui nous loue l’appartement. Ce premier contact fait prendre conscience à Vincent que son anglais n’est pas satisfaisant et qu’il va falloir vite progresser ! Paul nous propose de nous aider à l’élaboration d’un plan de route. De plus, il nous présente à des amis et nous propose d’obtenir des places pour la première journée de Super 14 (Blues vs Hurricanes). Il nous ouvre la route quand nous décidons d’aller à Piha (sur la côte Ouest d’Auckland) où se déroulent les championnats du monde juniors de surf, … bref, Paul nous prend en quelque sorte sous son aile. Nous ne sommes pas forcément habitués à un tel débordement d’enthousiasme de la part d’inconnu envers nos petites personnes, donc « wait and see ».

Toutefois, nous ne boudons pas notre plaisir de nous voir simplifier la vie comme cela et profitons à Piha de la compétition de surf pour admirer les merveilleux paysages de cette région à une heure d’Auckland. Une colonie de Français accompagne quelques uns des engagés tricolores et nous retrouvons l’attitude du français râleur et mauvais perdant : « on se fait enfler par les juges américains et personne ne dit rien ! ». Très drôle. En fait, l’ambiance au bord de la plage, malgré la compétition est plutôt bon enfant et nous passons un agréable moment. Sur la route du retour, en voiture, dont c’est notre première expérience de conduite à gauche, et c’est déroutant, nous nous arrêtons à Karekare, une magnifique plage, où d’ailleurs une célèbre scène du film la « leçon de piano » de Jane Campion (une kiwi) a été tournée. Cette première escapade hors d’Auckland nous ravît et nous fait découvrir des paysages verts, vallonnés et des plages superbes.

Les derniers jours, le soleil de l’été austral illumine nos journées et c’est tout naturellement que nous partons sur les plages de la côte Est d’Auckland, plus propices à la baignade. Ainsi, nous découvrons Long Bay Island et Wenderholme, des plages à l’intérieur de parcs naturels dans lesquels il est très agréable de pique-niquer avant d’aller goûter aux eaux de l’océan pacifique, certes un peu fraîches mais claires et beaucoup plus calmes que les vagues de la mer de Tasmanie sur la côte Ouest. Notre première impression sur « le pays du long nuage blanc » est excellente et promet un séjour inoubliable.




Les prochains jours, nous devons partir pour le Northland et commencer notre périple à travers la Nouvelle-Zélande.

mercredi 20 janvier 2010

Adios Muchachos...

Argentine du 8 au 16 janvier :

Comme lors de notre séjour à Puerto Iguazu, nous avons choisi le bus pour nous rendre à Puerto Madryn. Dix huit heures après notre départ de Retiro, la gare routière de Buenos Aires, nous voici enfin arrivés à destination : la Patagonie. Un nom qui sonne dans l’imaginaire de chacun comme un territoire désertique qui s’étend à l’infini, qui offre des paysages montagneux et côtiers magnifiques et une faune fascinante. Bref, une région du monde qui invite tous ceux qui rêvent de grands espaces. Une route perdue au milieu d’un paysage de steppe sans fin nous amène à la ville de Puerto Madryn où nous séjournons pendant quatre jours. L’hôtel est très agréable : piscine, salle de sport et vue sur l’océan.



Mais pas de temps à perdre, il nous faut organiser les excursions dans la péninsule de Valdès et à Punta Tombo. Les deux se font par l’intermédiaire d’une agence de voyages, ce qui simplifie les transports et réduit la perte de temps. La première nous fait découvrir dès le lendemain les mêmes paysages désertiques le long de l’océan d’un bleu magnifique (on a envie d’y plonger !). Sur cette péninsule vivent des animaux marins tels que les éléphants de mer, les lions de mer, ou encore des pingouins. On y trouve aussi des renards, des autruches, des sortes de lamas (on a oublié le nom, désolé), de très gros lièvres (on a encore oublié le nom, encore désolé), ou encore plein de spécimens jamais rencontrés auparavant par la famille Landry. La proximité avec tous ces animaux et la beauté de ces paysages nous émerveillent à tel point qu’il est difficile de trouver les mots pour le retranscrire… il faut le voir ! Enfin, nous avons la chance de pouvoir sortir en bateau pour aller au plus près des lions de mer, une espèce dont le mâle est très batailleur ce qui n’est pas sans rappeler certains de nos amis.


Après une paëlla délicieuse et une bonne nuit de sommeil le soir venu à Puerto Madryn, nous partons le lendemain pour Punta Tombo où nous retrouvons dans notre bus la colonie d’Ukrainiens qui nous a accompagné la veille dans la péninsule de Valdès et qui va se frotter à une colonie de pingouins de Magellan, nettement plus nombreux. Il en sort de partout (des pingouins, pas des Ukrainiens) et le plus surprenant à nos yeux, c’est de les voir non pas dans un endroit très froid mais, ici, dans un lieu désertique au milieu de moutons, de lamas sous plus de 25 degrés ! Un endroit où ils ont décidé de donner naissance chaque année et dans le même nid. De temps à autre, les pingouins se dirigent vers l’océan d’où ils ramènent nourriture et peut-être un peu de fraîcheur aux petits. Cette journée est accompagnée par un vent très fort qui nous empêche de faire la sortie en zodiac pour aller à la rencontre des dauphins et des orques. Grosse, grosse déception, surtout pour Carole qui mettra quelques jours à s’en remettre. On aurait dit une enfant à qui on avait promis quelque chose qu’on lui retire au dernier moment. Du coup sa mauvaise humeur se reporte sur l’attitude des Ukrainiens qu’elle juge « sans gêne » et pas toujours respectueuse, mais franchement elle exagère un peu.

Quatre jours dans une petite partie de l’Est de la Patagonie, c’est vraiment court pour s’imprégner totalement de l’atmosphère envoûtant de cette région. La Patagonie mérite vraiment qu’on s’y arrête plus longtemps et surtout qu’on la sillonne de part et d’autre. Cela fait partie des endroits qui marquent et où l’on retournera dès que la possibilité se présentera. Le retour à Buenos Aires en bus et en Cama Suite (première classe) consommé, il nous faut préparer les valises et c’est toujours la lutte contre le poids et une sacrée organisation ! Alex et Enzo se débarrassent, avec joie, de certains de leurs cours pour gagner en place et en légèreté. Enfin, Vincent ne veut pas partir de Buenos Aires sans aller au plus près de certains quartiers miséreux à proximité du centre de la ville. Car la vie, ici, fut très agréable pour nous et l’endroit où nous résidions aurait pu occulter dans nos souvenirs la réalité vécue par certains habitants de cette ville.






Ce que l’on retient de l’Argentine, ce sont les moments passés avec Mamie, Tonio et Régis qui ont apporté, à leur manière, un second souffle à notre voyage, la qualité de la vie à Buenos Aires et enfin les paysages magnifiques d’Iguazu et de la Patagonie. Cette dernière avec ces moutons et ses paysages somptueux étant la meilleure transition possible avec la Nouvelle-Zélande…

mardi 12 janvier 2010

So... calimento

Argentine du 29 décembre au 7 janvier :

Quatre heures de retard ! Pour venir nous rejoindre en Argentine, les deux « copaous » auront mis le temps mais quel bonheur pour Vincent, et aussi pour Carole et les enfants, de les voir débarquer dans la casa de Palermo. Une fois installés, il leur faut goûter des empanadas (une sorte de friands), et pour des types qui n’avaient pas faim en posant le pied à Buenos Aires, on peut dire que l’air de l’Argentine leur a ouvert l’appétit ! Quelques explications sur la vie ici, une petite promenade dans le quartier et, en soirée, un verre accompagné de picadas (un type de tapas avec essentiellement jambons et fromages) et voilà qu’arrive leur première nuit argentine dont ils vont profiter pour se reposer (ce qui ne sera pas le cas pour les nuits suivantes...). Le lendemain, passons sur les quelques problèmes digestifs de Tonio (empanadas? picada? bières? … Régis?!) et direction le quartier de la Boca qui semble séduire nos deux amateurs de football que sont Tonio et Régis (le tout nouvel entraineur d’une équipe de la banlieue rochelaise qu’il est sans intérêt de nommer). Quoiqu’il en soit, la visite du musée et surtout celle du stade plaisent à tout le monde et les couleurs (jaunes et bleues) réveillent quelques bons souvenirs du temps où les trois garçons enflammaient un stade presque similaire à la Bombonera … la Pinelière. Ce qui n’empêche pas Régis de nouer contact avec quelques brésiliennes présentes pendant la visite (le « show Régio » ne fait que débuter !). Dans la même journée, le passage à San Telmo séduit également nos deux amis qui tombent sous le charme de la place Dorrego et de sa sculpturale danseuse de Tango.

L’évènement de cette semaine à Buenos Aires, c’est aussi le Dakar, un peu éclipsé il est vrai par la visite de Tonio et Régis dans la capitale argentine. Un village est installé dans notre quartier où Enzo et Alex veulent absolument se rendre pour admirer les bolides qui s’élancent le 1er janvier de Buenos Aires pour une course à travers la pampa argentine et chilienne. L’engouement suscité par cette course ici, reste impressionnant et nous rappelle que nous sommes au pays de Fangio. Le soir même, il est temps avec quelques heures de retard sur la France, de fêter ensemble le passage à 2010. Une petite soirée sans prétention où pas de danse succèdent à quelques verres, et inversement, et au cours de laquelle nous apprécions le goût, pour les Argentins, des pétards et des feux d’artifices « sauvages » au milieu des rues. Vers 5 heures Tonio et Vincent, sans Régis, car il s’est éteint vers 4 heures, décident de se rendre dans un bar qui accueille une foule nombreuse de fêtards venus s’éclater jusqu’à « pas d’heure ».

Les journées suivantes nous transportent à travers Buenos Aires et sa rue Florida pour les cadeaux et les souvenirs, sa place Dorrego pour son Tango et ses antiquaires, son Parque Norte pour se rafraîchir des grosses chaleurs du mois de janvier (ça fait drôle de lire ça, non ?). Enfin, elles se terminent souvent par une soirée plus ou moins arrosée de quelques bières (toujours pour se rafraîchir) et de Jack Daniels (juste parce que c’est bon) et un retour à la casa tôt le matin accompagné par le levé du soleil qui semble nous dire qu’une journée entre amis, ça passe vite. Durant leur séjour, Régis et Tonio nous font partager leur humeur, toujours égale, et la « connerie », toujours égale aussi, qui les habite par moment. Alex et Enzo restent impressionnés par la capacité de Régis à ne pas pouvoir s’empêcher d’aller se frotter au sexe opposé. Quant à Tonio, cela reste Tonio, il perd son passeport puis le retrouve et le perd à nouveau. Enfin, s’ils doivent garder un seul souvenir de leur séjour, nous pensons sincèrement qu’il se situera au niveau de… la poitrine, mais elles trichent, si, si.

Et pourtant, il avait mis les souliers qui brillent...


Régis ne semblant pas apprécier le comportement de Tonio lors de leur première nuit...



Les deux garçons partis de la casa, laissent un vide presqu’aussi grand que la Patagonie vers laquelle nous allons dès le lendemain de leur départ…